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Ne pouvant plus payer la rente de son viager, il assassine son vendeur

07 juil. 2021 La Rédaction d'Assurland 371 vues

Le belge Eric Flammang a été reconnu coupable pour l'assassinat de Raymond Lochet par la justice. Ne pouvait plus payer la rente de son viager, le coupable avait assassiné le vendeur par noyade à l'intérieur de sa voiture. La peine à purger est de 25 ans de prison. Mais qu'adviendra-t-il de ce viager suite à cette condamnation ?

La justice belge reconnaît coupable l'assassin de son crédirentier

L'histoire raconte une mort sinistre. Le 27 février 2017, un octogénaire belge Raymond Lochet et un ami ancien membre des forces de l'ordre locales, Eric Flammand (51 ans) eurent un accident de voiture. La voiture d'Eric Flammand plong dans le Lac de Rabais : ce dernier parvient à s'en sortir mais son passager est retrouvé mort noyé. Pour un temps, la thèse de l'accident prime.

Le procès du cinquantenaire a démarré le lundi 21 juin. Après une semaine de discussions, l'enquête menée par la Police judiciaire fédérale d'Arlon remet en question cette théorie de l'accident et privilégie la thèse de l'assassinat. En effet, l'octogénaire aurait été tué pour une raison financière. Eric Flammang et sa femme avaient en 2007 acquis en viager la maison de la victime à Chénois en Wallonie. D'après le contrat, le couple devait payer une rente mensuelle de 700 euros pour qu'au bout de 15 ans (en 2022), le bien leur appartienne. De plus, faute de paiement, la vente viagère allait être résiliée le 28 février 2017 par le tribunal civil d'Arlon, soit le lendemain du décès.

Le tribunal a donc condamné Eric Flammang à une peine de 25 ans de réclusion criminelle pour assassinat, autrement dit un meurtre avec préméditation.

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Quel est le sort du viager ?

Si la peine a été prononcée à l'encontre de l'assassin, la question du devenir du viager doit également être résolue. Que prévoit la loi dans ce cas ? D'après Christophe Zeller, expert en viager immobilier, la vente devrait être annulée, « nul ne pouvant profiter de son crime ». « Ce sont les ayant-droits (famille plus ou moins proche) qui récupéreront le bien en priorité. Si le vendeur n'en avait pas, ce sont les créanciers ou l'État qui deviendront les propriétaires de la maison », avance-t-il.

Le viager séduit en période de crise de Covid-19

Le viager, qui avait peine à séduire il y a encore quelques années, connaît un fort regain d'intérêt avec la crise de Covid-19. En effet, cette solution est à la fois sécurisante et lucrative pour les propriétaires, mais également avantageuse pour les acquéreurs. En effet, ces derniers peuvent profiter d'un fort rendement et d'une décote à l'achat, en plus d'une diminution du facteur risque à long terme. Ce marché reste un marché de niche, mais il est en pleine croissance. Et dans le contexte d'une crise qui rebat les cartes du logement et de l'aménagement, l'appétit des Français pour l'immobilier et les bonnes affaires est en constante augmentation. Les solutions alternatives pour accéder à la propriété sont donc plébiscitées. Le viager gagne aussi en popularité via l'assurance vie !

Attention toutefois à l'abus de faiblesse si vous contractez un viager. Dans ce cas, le contrat de vente risque fortement d'être annulé. Ce n'est pas sans rappeler l'histoire de cette nonagénaire malade, décédée moins d'une semaine après avoir conclu son viager en 2017. La vente avait été annulée à la fin de l'année 2020.

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