Les chauffeurs de VTC (Véhicule de Tourisme avec Chauffeur), comme de nombreux professionnels, sont soumis à diverses obligations d'assurance dont celle de l'assurance auto. Mais au-delà des assurances obligatoires, ils peuvent souscrire davantage de garanties pour mieux couvrir leur véhicule et leur activité. On fait le point avec vous.
Un chauffeur de VTC est un professionnel proposant des prestations de transport de personnes. Ainsi, il est soumis à plus d'obligations d'assurance qu'un simple automobiliste ou même qu'un covoitureur. Comme tout automobiliste, il doit assurer son véhicule au titre de la responsabilité civile auto au minimum. Mais en plus, il doit pouvoir justifier d'une responsabilité civile couvrant son activité professionnelle.
La première assurance à souscrire obligatoirement en tant que chauffeur privé de VTC est la responsabilité civile professionnelle. On parle parfois de RC pro VTC ou d'une "assurance au tiers VTC". Obligatoire depuis octobre 2014, elle permet au chauffeur d'être couvert pour tout dommage corporel, matériel ou immatériel subi par un client ou causé à une tierce personne sans implication de son véhicule motorisé. Ce peut être par exemple un bagage perdu ou un retard.
Un chauffeur de VTC roule au volant d'une voiture et comme tout automobiliste, il est soumis à l'obligation d'assurance auto. Il doit souscrire au minimum la responsabilité civile circulation, que l'on trouve dans tous les contrats d'assurance auto. Il est possible de ne souscrire que cette garantie avec une assurance auto au tiers.
Mais pour une meilleure couverture, un chauffeur de VTC peut aussi se tourner vers une assurance voiture intermédiaire ou une formule tous risques. Cette dernière est vivement recommandée car elle couvre un grand nombre de sinistres et vous offrira les meilleures indemnisations. Et quand on roule autant qu'un chauffeur de VTC, le risque de sinistre est accru : une bonne assurance est donc d'autant plus pertinente.
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Exercer en tant que chauffeur VTC impose des responsabilités importantes, notamment en matière d'assurance. Contrairement à un simple contrat d'assurance auto, une assurance VTC est conçue pour couvrir les risques liés à votre activité professionnelle. Elle est non seulement obligatoire, mais elle protège aussi votre véhicule, vos passagers et vous-même en cas de sinistre.
De nombreux chauffeurs pensent à tort qu'une assurance auto classique suffit pour exercer leur activité de transport de personnes. Pourtant, un usage professionnel du véhicule nécessite une couverture spécifique, sous peine de refus d'indemnisation en cas de sinistre. Voici les principales différences entre une assurance auto classique et une assurance VTC :
Ne pas souscrire à une assurance adaptée peut avoir des conséquences graves : en cas d'accident, l'assureur peut refuser l'indemnisation, laissant le chauffeur seul face aux frais de réparation et aux éventuelles indemnisations des victimes.
Une assurance VTC protège contre l'ensemble des risques liés à votre activité. En plus des garanties de base, plusieurs options peuvent être ajoutées pour sécuriser votre activité et éviter des coûts imprévus. Quels sont les principaux risques couverts :
À noter : Certaines plateformes VTC imposent des exigences spécifiques en matière d'assurance. Il est donc essentiel de bien lire votre contrat et de vérifier qu'il répond aux critères de votre activité.
Avec une assurance adaptée, vous exercez en toute sérénité, protégé contre les imprévus pouvant mettre en péril votre activité de chauffeur VTC.
Souscrire une assurance VTC n'est pas une option, mais une obligation légale. Un chauffeur qui exerce sans couverture adaptée s'expose à de lourdes sanctions, à la fois financières et judiciaires.
En plus des amendes et des interdictions d'exercer, un chauffeur VTC non assuré risque de se retrouver en grande difficulté financière s'il doit faire face à un sinistre.
L'assurance représente un poste de dépense important pour un chauffeur VTC. Pourtant, il est possible de réduire son coût sans sacrifier la qualité de la couverture. Comparaison des offres, négociation et offres spécifiques aux chauffeurs VTC sont autant de leviers pour payer moins cher votre assurance.
Les tarifs des assurances VTC évoluent constamment en fonction des assureurs, des profils de conducteur et des tendances du marché. Il est donc essentiel de comparer régulièrement les offres pour s'assurer d'avoir la couverture la plus avantageuse au meilleur prix. Certains assureurs ajustent leurs prix en fonction de l'expérience du chauffeur et de son historique de conduite. Changer de contrat peut ainsi permettre de bénéficier de meilleures garanties tout en réduisant ses mensualités.
Utiliser un comparateur d'assurance VTC est un moyen efficace pour obtenir une vision claire des différentes offres disponibles. En quelques minutes, il est possible d'identifier les contrats les plus compétitifs et de choisir celui qui correspond le mieux à ses besoins.
Peu de chauffeurs VTC pensent à négocier leur assurance, pourtant c'est une étape essentielle pour réduire ses cotisations. Plusieurs éléments peuvent être ajustés afin d'obtenir un meilleur tarif. Il est possible de négocier plusieurs points avec votre assureur :
Bon à savoir : Certains assureurs sont plus enclins à accorder des remises aux clients fidèles ou à ceux qui regroupent plusieurs contrats (auto + habitation, par exemple).
Certaines plateformes de mise en relation, telles qu'Uber, Marcel, Chauffeur-Privé ou Freenow, établissent des partenariats avec des compagnies d'assurance pour proposer des tarifs préférentiels à leurs chauffeurs. Il est donc judicieux de se renseigner auprès de la plateforme avec laquelle vous collaborez pour connaître les éventuelles offres disponibles.
De plus, certaines compagnies d'assurance proposent des promotions ou des offres spéciales à certaines périodes de l'année. Rester informé de ces opportunités peut permettre de réaliser des économies significatives.
Le terme "VTC" veut dire "Véhicule de Tourisme avec Chauffeur". Cela peut aussi signifier "Voiture de Transport avec Chauffeur". Aujourd'hui, ce terme qualifie les véhicules et par extension les chauffeurs exerçant une activité de transport à titre professionnel pour des plateformes comme Uber, Bolt, Lyft ou encore Heetch.
Un chauffeur de taxi exerce avec une licence spécifique, tandis qu'un chauffeur de VTC dépend du statut de micro-entreprise et dépend d'une plateforme. De plus, contrairement à un VTC, un taxi peut être appelé directement dans la rue ou réservé pour une horaire précise. Enfin, les VTC n'ont pas le droit de circuler dans les voies réservées aux taxis, ni de se garer sur les places réservées aux taxis également.
Un chauffeur de VTC touche généralement des revenus entre 2 000 et 3 500 euros bruts par mois.
En moyenne, un chauffeur VTC doit prévoir entre 1 500 euros et 3 000 euros par mois de frais, incluant la location ou l'achat du véhicule, l'assurance, l'entretien et le carburant (variable selon l'usage), ainsi que les commissions des plateformes (20 à 25 % des courses) et les charges sociales.
Dernière mise à jour : le 27/02/2025