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Aujourd'hui, la voiture électrique souffre d'un gros point noir : les batteries. Elles sont lourdes, onéreuses et difficilement recyclables... Mais ce pourrait ne plus être vrai ! En effet, une étude du Worcester Polytechnic Institute a montré que les batteries au lithium recyclées pouvaient être plus performantes que les neuves : capacité et durée de vie supérieures.
Le recyclage des batteries au lithium est une question complexe. Mais les augures semblent favorables : le 15 octobre dernier, le Worcester Polytechnic Institute ont publié une étude qui rend optimiste quant à cette question. Conduite par les chercheurs du consortium américain des batteries (USABC) avec la participation d'A123 Systems, spécialistes des batteries, elle montre que le lithium recyclé est aussi performant, sinon plus que le lithium tout juste extrait de terre.
Les chercheurs menés par l'ingénieur Yan Wang ont testé des batteries aux cathodes NMC111 recyclées, soit le type de cellules le plus commun, composé de nickel, manganèse et cobalt à parts égales. Ces cathodes se sont mieux comportées : meilleur cycle de performance et capacité accrue.
Par la suite, une série de tests ont été effectués dans différentes applications industrielles afin de confirmer les résultats. Pour l'heure, aucun essai n'a concerné la voiture électrique afin de simplifier le processus de mesure. Toutefois, les protocoles de tests d'A123 Systems étaient très similaires aux conditions d'une batterie embarquée dans une voiture électrique.
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Dans un contexte où l'extraction et le recyclage des matières premières, notamment le lithium et le cobalt, mais aussi le cuivre, est un enjeu industriel de taille, cette étude apporte un vent de fraîcheur. En effet, ces deux aspects sont souvent pointés du doigt par les opposants à la voiture électrique. Par ailleurs, cela ne concerne pas uniquement la voiture électrique, mais tous les dispositifs fonctionnant grâce aux batteries électriques : smartphones, ordinateurs portables, panneaux solaires, vélos, scooters et motos électriques...
Autant dire que les batteries sont au centre de nombreuses industries essentielles à notre époque. D'après un rapport de l'Institut des futurs durables (ISF) à l'Université de technologie de Sydney, le recyclage des batteries pourrait contribuer à une réduction de la demande mondiale en 2040 d'environ 25 % pour le lithium, 35 % pour le cobalt et le nickel et 55 % pour le cuivre, réduisant corrélativement la pollution émise par l'extraction de ces matériaux.
Aujourd'hui, les industriels recyclent 60 % du poids des batteries. Cependant, « Il est techniquement possible de récupérer lithium, cobalt, nickel et cuivre à plus de 90 %, mais il manque des motivations économiques ou réglementaires qui pourraient encourager l'utilisation de matériaux recyclés », explique l'ISF. Et à ce titre, la Commission européenne voudrait contraindre à partir de 2030 les fabricants à composer les batteries de matières recyclées à hauteur de 12 % de cobalt, 4 % de lithium et 4 % de nickel.
Peu à peu, l'industrie du recyclage pourrait donc devenir très rentable. La Chine, d'ailleurs très dynamique dans sa transition vers la voiture électrique, ne perd pas de temps : le fabricant de batteries CATL a annoncé la construction d'une usine de recyclage dans la province du Hubei via un investissement de 32 milliards de yuan (4,3 milliards d'euros). Aux États-Unis, l'un des fondateurs de Tesla a levé 500 millions de dollars pour agrandir son usine de recyclage à Redwood.
Et la France n'est pas en reste ! Orano (ex-Areva) est à pied d'œuvre : « Les projections de tonnage de batteries à recycler sont colossales. On parle déjà de 500 000 tonnes à recycler en 2030 », allègue Didier David, directeur d'un projet de recyclage pour le géant du nucléaire. L'entreprise compte bien mettre à profit son savoir-faire en matière de manipulation « d'objets compliqués ». « Tout n'est pas standardisé et chaque fabricant a ses propres recettes. La prochaine étape va être de trouver les financements nécessaires et les clients pour accélérer », explique le directeur du projet.
Dernière mise à jour : le 18/06/2024
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