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L'orthoptie consiste à dépister, analyser et traiter les troubles de la vision qu'ils soient fonctionnels, moteurs ou sensoriels. Tenant compte des besoins ainsi que des caractéristiques du profil de son patient, l'orthoptiste procède à une évaluation de ses capacités visuelles, réalise des examens d'exploration et propose un projet thérapeutique personnalisé. Coup de projecteur.
Aux termes du décret n° 2016-1670 du 5 décembre 2016 relatif à la définition des actes d'orthoptie et aux modalités d'exercice de la profession d'orthoptiste, l'orthoptie donne lieu à des actes exploratoires, rééducatifs et réadaptatifs. Elle peut nécessiter l'emploi d'appareils pour le traitement de ces anomalies qui concernent la vue.
Le texte prévoit aussi que l'orthoptiste est autorisé à mener un « interrogatoire » et à recueillir des informations sur le patient ainsi que ses proches dans le strict respect du secret professionnel. En outre, la prise en charge au titre de l'orthoptie peut être accompagnée si nécessaire de conseils dispensés auprès de l'entourage du patient.
Notez enfin qu'au 1er janvier 2016, la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) a recensé 4 409 orthoptistes en France, plus de la moitié d'entre eux exerçant leur profession en libéral (ndlr : 65 %) et 54 % étant âgés de moins de 40 ans.
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L'orthoptiste est l'un de ces professionnels de santé que l'on peut rencontrer chez l'ophtalmologiste. Son intervention a lieu avant la consultation du médecin et il réalise diverses mesures et différents examens de la vision.
L'orthoptiste peut effectuer l'un ou plusieurs des examens suivants :
Eu égard au contexte marqué par un nombre moins élevé d'ophtalmologistes, une hausse du nombre des actes techniques et le vieillissement de la population nationale, on a assisté à une réorganisation de la filière visuelle. En pratique, les ophtalmologistes confient désormais la majorité des mesures de type technique à leurs confrères orthoptistes.
De manière historique, l'orthoptiste prend en charge les pathologies suivantes :
Au fil du temps, l'orthoptiste a été amené à réaliser des bilans orthoptiques spécifiques tenant compte de la problématique du patient :
L'orthoptiste est responsable des patients qui souffrent d'une dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) et qui sont plus largement atteints d'une basse vision, qu'il s'agisse d'un glaucome ou d'une rétinopathie diabétique, de troubles neurovisuels ou des conséquences neuro-ophtalmologiques de pathologies plus générales.
Cela recouvre de nombreuses maladies neurodégénératives comme la sclérose en plaques (SEP), les séquelles d'un accident vasculaire cérébral (AVC) ou encore la maladie de Parkinson.
Il arrive que l'orthoptiste prenne également part à des projets d'adaptation à la scolarisation pour les enfants en collaboration avec l'Education Nationale. Il échange alors avec les professionnels de santé, les enseignants et les établissements concernés.
Pour consulter un orthoptiste, il existe trois moyens :
Une séance d'orthoptie commence généralement par un bilan orthoptique pour évaluer les fonctions visuelles et déterminer le plan de rééducation adapté. Les exercices proposés visent à améliorer la coordination et l'efficacité des mouvements oculaires. La durée d'une séance varie en fonction des besoins, mais elle est généralement comprise entre 20 et 45 minutes.
Oui, les séances d'orthoptie prescrites par un médecin sont remboursées par la Sécurité sociale à hauteur de 60 % du tarif conventionné, fixé à 22 €, soit un remboursement de 13,20 € par séance. Le reste à charge peut être couvert par une mutuelle santé, selon les garanties souscrites.
Il est possible de consulter un orthoptiste sans prescription médicale, mais dans ce cas, les séances ne seront pas remboursées par la Sécurité sociale. Pour bénéficier d'un remboursement, une prescription médicale est nécessaire.
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