L'impact des contraintes financières et économiques sur les choix des Français en matière d'assurance automobile est mis en lumière par une récente étude de L'Argus de l'assurance et Groupama.
82 % des sondés jugent le prix comme facteur le plus important
L'analyse de L'Argus de l'assurance et Groupama révèle que les dépenses liées à l'automobile représentent une part significative du budget des ménages français, dépassant les 10 % de leur revenu. Dans ce contexte, il n'est pas surprenant que la gestion des coûts associés à ce poste budgétaire, notamment l'assurance, devienne une priorité.
Selon les résultats de l'étude, le critère du prix est prédominant dans le choix d'une assurance auto, avec 82 % des sondés le plaçant en tête de leurs préoccupations, devant les remboursements (75 %) et les services associés (70 %). “La dimension tarifaire est un élément omniprésent en assurance auto”, souligne l'enquête, illustrant l'importance accordée au coût dans la couverture des véhicules.
Le prix est également le principal moteur du changement d'assurance auto, incitant 61% des assurés à rechercher un nouvel assureur, loin devant les garanties (27 %) et la qualité de la relation avec l'assureur (18 %). Cette tendance est d'autant plus marquée que 31 % des détenteurs de contrats auto-moto envisagent de changer d'assureur, révèle le baromètre assurances & bancassurances de L'Argus de l'assurance, dans un contexte de hausse des tarifs.
Plus d'un tiers des assurés négocient leur tarif d'assurance
La focalisation sur les coûts se traduit par une connaissance parfois limitée des détails du contrat d'assurance. Environ 60 % des assurés se considèrent mal informés sur les options disponibles telles que l'assistance ou le prêt de véhicule, et 54 % admettent ne pas bien comprendre le contenu des garanties. Cependant, seulement un quart des sondés exprime un manque d'information concernant le prix de leur assurance.
Cette importance du prix pousse de nombreux assurés à négocier leur prime, avec plus d'un tiers des personnes interrogées ayant tenté de discuter le montant de leur prime, que ce soit en termes de prix de la couverture, de niveau des garanties ou de franchises. Les jeunes conducteurs, particulièrement touchés par des tarifs élevés en raison de leurs risques plus élevés de sinistres, sont encore plus enclins à la négociation, avec 58 % d'entre eux cherchant à obtenir un rabais.
Des réparations dictées par l'aspect financier
Quand il s'agit d'ajouter des services ou des garanties, les Français sont guidés par des considérations économiques, exprimant le souhait de voir diminuer le montant des franchises (55 %) ou de bénéficier d'avantages financiers pour des changements d'habitudes de conduite.
L'étude interpelle également sur la réceptivité des Français aux pièces de réemploi dans la réparation automobile, motivée principalement par l'économie plutôt que par l'écologie. Plus de la moitié des assurés seraient ouverts à cette option pour des raisons économiques (43 %), contre 28 % pour des raisons écologiques.
En conclusion, les facteurs incitant à l'utilisation d'un réparateur partenaire sont principalement l'absence d'avance de frais (68 %), suivie par une meilleure indemnisation (58 %) et la qualité des travaux (50 %). La facilité du processus est également appréciée, bien qu'elle soit moins souvent citée, elle est la plus satisfaisante pour ceux ayant recours à un garage agréé.
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La rédaction d'Assurland